Carole Da Silva · Digital Manager & Coach certifiée

Quand les bases sautent, ça se voit de suite

Scènes croisées ces dernières années (et je suis sûre que ça vous parlera 😇) :

• Une campagne SEA léchée… mais un tracking KO. Euros envolés, zéro apprentissage.
• Une refonte UX « agile » menée tambour battant… sans analyse des parcours existants. Et ce blanc gêné à la question « Alors, ça marche mieux ? »
• Des dashboards flambant neufs… jamais rouverts après la démo.

Bref : le tracking, les KPI, la culture data… c’est peut-être pas glamour, mais c’est la fondation.
On parle d’IA, de stacks interconnectés, de promesses « data-driven ». Mais sans un suivi fiable et partagé, tout le reste s’effondre. 😁

Pourquoi ces fondamentaux passent encore à la trappe ?

Quelques suspects habituels (vous les avez sûrement croisés aussi) :

🌱 L’effet buzzword : “On va faire de l’IA !”, “On va connecter tous les outils !” Génial… mais avant, qui se demande encore pourquoi et comment mesurer ?

🌱 La course à la nouveauté : chaque mois, un nouvel outil, une nouvelle techno… On court après, sans stabiliser l’existant.

🌱 La gouvernance floue : qui est concrètement responsable de ces tags, de ces KPIs, de ce dashboard ? Souvent… tout le monde et personne à la fois.

🌱 Les priorités multiples : à force de jongler, les bases ne sont plus sécurisées.

Et dans tout ça, on oublie parfois que la donnée, ce n’est pas qu’un sujet technique : c’est un levier de culture d’équipe.

La data aujourd’hui : fascinante. Et exigeante

Ajoutons conformité (CNIL, RGPD, e-Privacy), outils toujours plus complexes (TMS, environnements multiples), et coordination entre métiers (tech, marketing, agences…), fiabiliser la donnée demande toujours plus d’énergie.

Mais si les bases ne sont pas là ➡ pas de data, pas de chocolat 🍫 !
On dépense, on s’agite, mais on passe à côté de l’essentiel : prendre des décisions éclairées, partagées… et humaines.

Ce que l’expérience (et le coaching) m’a appris

Mes années sur le terrain, croisées avec mon expérience de coach, m’ont confirmé une évidence : la donnée n’a de valeur que lorsque qu’elle est comprise et partagée.
Derrière chaque tag, il y a une personne qui prend une décision. Derrière chaque KPI, une équipe qui cherche du sens.

Mes incontournables :

🌻 Tracking fiable : documenter, tester, contrôler, systématiser au quotidien.

🌻 KPI clairs et partagés : 3–5 indicateurs alignés aux objectifs, compris de tous.

🌻 Culture data vivante : rendre les chiffres accessibles, compréhensibles, motivants. Pas un jargon réservé aux experts.

🌻 Croiser Analytics / UX / CRO / Stratégie business : croiser quanti & et quali, relier les chiffres et le terrain, la technique et l’humain.

🌻 Test & Learn : un projet digital n’est jamais « terminé ». On ajuste, on apprend, on itère.

Et vous, vos fondations, vous en êtes où ?

Petite checklist maison :

• Les événements critiques sont-ils tous traqués et revus régulièrement ?
• Vos KPI sont-ils partagés et discutés en réunion, pas juste affichés sur un écran ?
• Les dashboards servent-ils à décider, pas à décorer ?
• Relisez-vous régulièrement ce qui marche (et ce qui a besoin d’être ajusté) ?
• La donnée motive… ou démoralise ?

👉 La data, c’est une culture à cultiver. Et c’est là qu’on embarque des humains, pas des robots.

Le mot de la fin 🌻

À l’ère des IA et des architectures cloud sophistiquées, les fondamentaux ne sont pas une option.

Parce qu’au fond, la donnée, ce n’est pas qu’une affaire de tags et de dashboards : c’est un équilibre subtil entre technique, éthique et sens humain.

C’est ce que je défends : des projets digitaux exigeants et porteurs de sens, où la donnée n’est pas un fardeau technique mais un levier stratégique et humain.

🌻 Pas de data, pas de chocolat…
Pas de culture, pas d’élan !

Et vous, dans vos projets, quels rituels avez-vous mis en place pour faire vivre la culture data ?